mise en scène Anne-Laure Liégeois
assistée de Émilie Mousset
avec Boris Alestchenkoff, Dominik Bernard, Jean-Christophe Bouvet, Sébastien Bravard, Jacques Brücher , Christian Caro, Sylvie Chenus, Franck Chevallay, Larissa Chomolova, Marissa Commandeur, Olivier Constant, Sophie Constantin, Roger Cornillac, Olivier Dutilloy, Eduardo Feletti, Nicolas Fine, Anne Girouard, Philippe Houriet, Pauline Laidet, Sophie Lannefranque, Michèle Laurence, Laurent Letellier, Gaëlle Le Courtois, Anne Le Guernec, Bernadette Le Saché , Marie Mainardis, Marie Mézière, Claire Mirande, Jean-Gabriel Nordmann, Stéphanie Pasquet, François Pick, Jean-Marc Royon, Ismaël Ruggiero, Sacha Saille
régie générale Fabien Barbot
Création Embouteillage 1 : 5 juillet 2001 à Alès
production : Le Festin
production reprise ensuite par le Centre dramatique de Montluçon / Région Auvergne
en coproduction avec Fécamp Scène nationale – Le Parc de la Villette – Le Cratère, Scène nationale d’Alès – Le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac – La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée – L’Atelier 231 de Sotteville-lès-Rouen (Festival Viva Cité) – Chalon dans la Rue / l’Abattoir Ville de Chalon sur Saône – Le Cargo, Maison de la Culture de Grenoble – Le Théâtre du Festin. Avec l’aide de La Chartreuse, Centre National des Ecritures du Spectacle – du Ministère de la Culture et de la Communication, DMDTS et DRAC Ile de France – de l’ADAMI. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l’ENSATT. Les textes d’"Embouteillage" sont publiés aux Editions Théâtrales
Textes de : Gilles Aufray, Jean-Louis Bauer, Jean Cagnard, Christian Caro, Sylvie Chenus, Philippe Crubézy, Valérie Deronzier, Alain Gautré, Marc Gibaja, Nigel Gearing, Gilles Granouillet, Mohammed Kacimi, Patrick Kermann, Caroline Lamarche, Philippe Lançon, Ana Langhoff, Sophie Lannefranque, Patrick Lerch, Bernadette Le Saché, Ricardo Montserrat, Yves Nilly, Jean-Gabriel Nordmann, Raphaël Péaud ,Fabienne Rouby, Jean-François Santoro, Karin Serres, Luc Tartar, Caroline Vignal, Catherine Zambon
Allez le piéton spectateur, montez dans une voiture. Suffit de tirer la poignée, refermer la portière, ah l’odeur des selleries en cuir ou des petits sapins désodorisants. En fait ça sent l’intimité, la vie, le drame et l’éclat de rire tout à la fois.?Grappes de voitures immobiles, les paysages fuyants, la ligne blanche de l’horizon, allez, on the road, il y a encore de la place à l’arrière, serrez-vous un peu. Pour l’instant ça bloque, on ne comprend pas pourquoi, mais ça va repartir, comme dans la vie. On a l’air d’oubliés du temps, les moteurs tournent à vide, les batteries se déchargent lentement, mais les mots prennent de la vitesse, plus rien ne les arrête, ils doublent dans les côtes, indisciplinés, franchissent les lignes et dépassent les bornes.
Voilà ces voitures transformées en autant de salles de spectacle, sûrement très beau vu d’avion, colonie d’insectes en fer, une petite panique urbaine, la mécanique en panne. La chair humaine est épanouie, serrez-vous encore un peu, vos émotions sont garanties contre la corrosion. Vous avez toujours aimé la bagnole, avouez-le. Kilomètre zéro, c’est ici que la vie commence.
